Aprés presque 10 ans chez VERITAS Software et ensuite chez Symantec par les contraintes de la fusion, j'ai décidé de quitter l'entreprise. J'ai fait le choix volontaire en 1997 d'intégrer Veritas Software comme premier employé de la filiale Française, les quelques personnes présentes à ce moment-là venaient d'OpenVision Technologies et nous avons donc participé ensemble à la création et au développement de la filiale. Peu de personnes connaissaient et anticipait le futur de Veritas à cette époque...
Je n'ai pas fait le choix de Symantec, j'étais attaché à Veritas, je ne suis pas attaché à Symantec, vraiment pas, d'ailleurs la société n'est pas non plus attachée à ses employés, même si je demeure un actionnaire, je pars donc sans aucun regret, l'esprit Veritas n'existe plus, les équipes sont diluées et l'apport technologique s'estompe et devient de plus en plus inexistant. On parle de respect, la société ignore cette valeur vis-à-vis de ses employés. Nos chers execs US, rappelez-vous les mercenaires venus d'Oracle à la quête de la nouvelle pépite de la Silicon Valley, ont fait, vers la fin de VERITAS, ce choix à notre place et sont depuis partis avec de gros chéques... telle est la dure réalité de notre secteur. C'est un virage donc subi par tous les ex-Veritas et je ne souhaite pas poursuivre une aventure décevante, diluant les apports de tous et bien sûr, comme souvent dans nos sociétés ambitieuses, ignorant les convenances et la reconnaissance des employés, la seule vraie valeur de la société paraît-il. Pourtant les valeurs de la société sont affichées mais pas du tout respectées, une vraie mascarade, à tous les niveaux et même celui des RH qui devraient montrer l'exemple. Et bien non, ces gens ne comprennent pas le métier de feu Veritas, je me demande même s'il comprenne Symantec canal historique. Je ne conseille donc à personne d'intégrer Symantec, vous allez être déçus.
Veritas était une aventure technologique formidable, avec un rôle d'innovateur et de précurseur, avec une vraie position de leader sur le marché que l'on observait, que l'on cherchait à copier, et on était fier d'appartenir à cette société, Symantec n'est pas une société technologique mais une machine de guerre financière, certes impressionnante, aux objectifs agressifs qui souhaite devenir le numéro 2 du logiciel derrière Microsoft, presque quelque soit le prix à payer surtout humain. L'ambition de John Thompson est à ce prix, l'objectif public et avoué du Chairman et CEO de Symantec est de réaliser 10B$ en 2010 par tous les moyens, croissance organique ou externe. D'avance félicitations les 10B$ sont réalisables, et bravo aux quelques survivants qui seront encore là à ce moment-là. Attention quand même, certains CEO, avant leur retraite, ont "trahi" leur compagnie et vendu le bijou, cherchez il y a eu notamment StorageTek...
Je reste dans cette industrie puisque je rejoins Brocade Communications Systems en tant qu'Evangéliste Technologique sur la zone EMEA en charge de la gamme FAN et je conserve mes attributions SNIA comme les quelques autres, mais le plus important est que je demeure dans mon secteur de prédilection...ma véritable compétence, reconnue par mes pairs et que je suis de nouveau heureux...
Symantec ne mérite décidément pas VERITAS.
Bonne chance à tous, Philippe NICOLAS.
Je n'ai pas fait le choix de Symantec, j'étais attaché à Veritas, je ne suis pas attaché à Symantec, vraiment pas, d'ailleurs la société n'est pas non plus attachée à ses employés, même si je demeure un actionnaire, je pars donc sans aucun regret, l'esprit Veritas n'existe plus, les équipes sont diluées et l'apport technologique s'estompe et devient de plus en plus inexistant. On parle de respect, la société ignore cette valeur vis-à-vis de ses employés. Nos chers execs US, rappelez-vous les mercenaires venus d'Oracle à la quête de la nouvelle pépite de la Silicon Valley, ont fait, vers la fin de VERITAS, ce choix à notre place et sont depuis partis avec de gros chéques... telle est la dure réalité de notre secteur. C'est un virage donc subi par tous les ex-Veritas et je ne souhaite pas poursuivre une aventure décevante, diluant les apports de tous et bien sûr, comme souvent dans nos sociétés ambitieuses, ignorant les convenances et la reconnaissance des employés, la seule vraie valeur de la société paraît-il. Pourtant les valeurs de la société sont affichées mais pas du tout respectées, une vraie mascarade, à tous les niveaux et même celui des RH qui devraient montrer l'exemple. Et bien non, ces gens ne comprennent pas le métier de feu Veritas, je me demande même s'il comprenne Symantec canal historique. Je ne conseille donc à personne d'intégrer Symantec, vous allez être déçus.
Veritas était une aventure technologique formidable, avec un rôle d'innovateur et de précurseur, avec une vraie position de leader sur le marché que l'on observait, que l'on cherchait à copier, et on était fier d'appartenir à cette société, Symantec n'est pas une société technologique mais une machine de guerre financière, certes impressionnante, aux objectifs agressifs qui souhaite devenir le numéro 2 du logiciel derrière Microsoft, presque quelque soit le prix à payer surtout humain. L'ambition de John Thompson est à ce prix, l'objectif public et avoué du Chairman et CEO de Symantec est de réaliser 10B$ en 2010 par tous les moyens, croissance organique ou externe. D'avance félicitations les 10B$ sont réalisables, et bravo aux quelques survivants qui seront encore là à ce moment-là. Attention quand même, certains CEO, avant leur retraite, ont "trahi" leur compagnie et vendu le bijou, cherchez il y a eu notamment StorageTek...
Je reste dans cette industrie puisque je rejoins Brocade Communications Systems en tant qu'Evangéliste Technologique sur la zone EMEA en charge de la gamme FAN et je conserve mes attributions SNIA comme les quelques autres, mais le plus important est que je demeure dans mon secteur de prédilection...ma véritable compétence, reconnue par mes pairs et que je suis de nouveau heureux...
Symantec ne mérite décidément pas VERITAS.
Bonne chance à tous, Philippe NICOLAS.
1 commentaires:
Bonjour Phillipe,
Je comprends maintenant un peu mieux ton départ. Je comprenais ton malaise suite a la fusion et il est vrai que je pense qu'après 10 années de bons et loyaux services la fusion peut être difficle à accepter. Cependant je te regrette un peu pour notre business florissant en Afrique du Nord....C'est difficile de trouver des gens chez Symantec qui veulent investir du temps sur cette région.
En tout cas bonne continuation pour la suite.
Voici mon adresse perso. "hamzakihoul@symantec.com" je serais content de recevoir de tes nouvelles et des infos sur l'évolution du monde du stockage
Hamza Kihoul
Symantec
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